Les Obsèques

Temps de séparation, d'épreuve, besoin de présence, d'écoute, d'amitié.

L'Eglise propose des funérailles chrétiennes dans le recueillement, dans l'espérance pour confier à Dieu, celui, celle qui est parti(e), pour soutenir ceux qui restent dans le chagrin. Célébration réconfortante avant le dernier au revoir. Pour chaque paroisse des personnes sont disponibles pour accompagner les familles en ces moments douloureux, préparer la veillée de prières, célébration à l'Eglise, accompagnement au cimetière.

Concrètement, vous devez vous adresser à l'accueil du presbytère pour choisir la date et l'heure des obsèques (les pompes funèbres peuvent aussi s'en charger) et prévoir une rencontre pour la préparation.

La célébration des obsèques

Depuis 1971, certains pays, dont la France, ont eu, officiellement la possibilité de permettre à des fidèles laïcs de diriger la prière pour les défunts. Dans la mouvance des orientations du Concile Vatican II, et prenant en compte la diminution des ministres ordonnés, cette ouverture fut globalement bien accueillie, mais sa mise en œuvre a connu et connaît encore des incompréhensions, des réticences et des lenteurs. Pourtant, dans bien des diocèses de France, il en est ainsi et, en divers lieux, les prêtres ne président que très rarement les célébrations d'obsèques.

L'accompagnement des personnes en deuil reste un vrai souci pastoral pour l'Eglise ?

Lorsqu'elles sont ben appliquées, les nouvelles dispositions mettent en évidence que c'est bien la communauté qui est chargée d'un ministère de compassion et de soutien aux personnes et aux familles confrontées à la douleur du Deuil.

Toutefois, la question de l'Eucharistie reste posée. Les habitudes, les anciennes manières de faire alors que les prêtres étaient nombreux, tout cela est en arrière-fond de bien des personnes. Comment faire percevoir que l'Eucharistie est la source et le sommet de la vie de l'Eglise à ceux qui ne la fréquentent que très épisodiquement ?

Comment dire, sans heurter, que c'est bien la célébration du mystère qui est source de salut en Jésus-Christ mais qu'il ne s'agit pas d'un rite à accomplir obligatoirement le jour d'obsèques ? Comment montrer que la fidélité au défunt ne tient pas au seul fait d'avoir la messe le jour des funérailles ?

Nous savons que c'est toute l'assemblée qui célèbre en participant par les paroles dites, écoutées et ou chantées.

Célébration conduite par des laïcs (voire des diacres) qui se généralise, célébration présidée par le prêtre sans Eucharistie, célébration Eucharistique, telles sont aujourd'hui les trois possibilités. Il ne faudrait pas instaurer à nouveau, trois classes d'enterrement, déterminées en fonction de la disponibilité (de plus en plus aléatoire) du prêtre, ou à partir du jugement que l'on porte sur le défunt.

La célébration d'obsèques dans le doyenné de Port-Louis

Depuis plusieurs années, le diocèse de Vannes a programmé une formation pour permettre à des chrétiens des différentes paroisses de prendre en charge la préparation et la célébration des obsèques. Du fait du nombre de prêtres en diminution dans plusieurs doyennés proches de nous, des laïcs (hommes ou femmes) prennent en charge, certains jours, la célébration des obsèques dans leurs paroisses.

Il y a quelques années, des chrétiens du doyenné de Port-Louis ont suivi la formation proposée dans le diocèse pour la préparation et la célébration des obsèques, mais jusqu'à présent, les prêtres ont été en nombre suffisant pour assurer la présidence de ces célébrations. Mais nous savons bien qu'au fur et à mesure que les années passent, la situation actuelle put rapidement évoluer. Il est donc important que des laïcs de notre doyenné continuent à se former pour être en mesure, dans un délai sans doute assez court, de prendre en charge, certains jours, la célébration des obsèques dans nos paroisses.